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1952   20ème étape BORDEAUX-LIMOGES

Introduction

L’arrivée de la 20ème étape du Tour de France 1952 se déroule le mercredi 16 juillet 1952. C’est la deuxième année de suite que les géants du Tour s’arrêtent dans notre ville.

Le Parc municipal de Limoges ouvre ses portes à 12h45.

Le prix des places est fixé à 200 et 400 francs. Des places réservées sur la ligne d'arrivée sont en vente au prix de 800 francs au Syndicat d'initiative, boulevard Carnot. 1.000 places assises sont aussi offertes aux spectateurs.

Un beau programme d’attente fourni débute à 13H45 avec comme point d’orgue l’omnium des as avec nos vedettes régionales. Il faut se souvenir que  2 de nos régionaux présents sur le Tour composaient cette réunion l'année précédente.

 

Programme d’attente :

 

BREVET DU JEUNE CYCLISTE 

Course de 200 mètres sans poser pied à terre : jeunes gens nés en 1946 et antérieurement

Course de 450 mètres soit un tour de piste : jeunes gens nés en 1945 et 1944

Course de 900 mètres, soit deux tours de piste : jeunes gens nés en 1943, 1942, 1941

Course de 1.350 mètres, soit trois tours de piste : jeunes gens nés en 1940, 1939, 1938

 

OMNIUM DES AS

5 épreuves se déroulent entre les 2 clubs cyclistes de Limoges, l’U.V.L et le C.R.C.L

 

Poursuite à l'italienne:

Réjasse, Aymard, Treuil, Eblé, Marinier (CRCL)

Dufour, Guitard, Fourgeaud, Boutaud (UVL)

 

Eliminatoires des jeunes gens licenciés minimes (2 éliminés à chaque tour)

Mannat, Coiffe, Ducouret, Fanton, Lacorre, Lafarge (UVL)

Da Silva, Grand, Laruelle, Pichon, Fuoyo, Villechaize (CRCL)

 

Individuelle des As ( 10 tours, classement tous les deux tours.)

Réjasse, Aymard, Treuil, Eblé, Marinier (CRCL)

Dufour, Guitard, Viecelli, Fourgeaud, Boutaud (UVL)

 

Eliminatoire des jeunes gens, licenciés 1ère année indépendants et amateurs ( 2 éliminés à. chaque tour, 20 coureurs)

Benoiton M., Benoiton R., Breuil, Richard, Weber, Michelin, Coignac, Chauprade, Veinat, Tatoueix (CRCL)

Fananas, Bourrique, Legrand, Boisseau, Huguet, Pradeau, Bourgeix, Ducouret, Dumur, Grimaux (UVL)

Australienne des As (8 coureurs, 6 tours, entre 4 équipes)

Dufour, Guitard (remplaçant : Boutaud) (UVL 1)

Réjasse, Aymard (CRCL 1)

Vieceli, Fourgeaud (UVL 2)

Treuil, Marinier (remplaçant : Eblé) (CRCL 2)

 

Aucun résultat de la réunion d’attente n’est présent dans la presse régionale, sans doute éclipsé par la victoire inattendue d’un de nos champions régionaux présents sur la grande boucle..

Présentation de l'étape

Film de l'étape

VINGTIEME ETAPE 228 km.

BORDEAUX-LIMOGES

Mercredi 16 juillet 1952

CONTROLE DE DÉPART. 

Café du Commerce, allées de Tourny. Signature et ravitaillement de 8h20 à 9h5. Rassemblement et départ en groupe à 9 h15, par : place de la Comédie, Rue Sainte-Catherine, Cours Victor-Hugo, Pont-de-Pierre., avenue Thiers. Arrivée au lieu de départ réel. face au garage  Mondial Tourisme à 9 h 30 Appel et départ définitif à 9 h. 40.

L'itinéraire et les horaires probables sont notées pour une moyenne de 33 km/h.

 

GIRONDE                              

Bordeaux-Bastide

Libourne (CV)

St Médard de Guizières

 

DORDOGNE

Menesplet

Montpon (CMV)

Saint Martial

Bénévent

Mussidan

Sourzac

Montanceix

Razac

Marsac

Périgueux (CR)

Antonne et Trigonant

Sarliac

Sorges

Negrondes

Thiviers (CB)

La Coquille

Firbeix

Logement des équipes

 

Hôtel de la Paix: FRANCE, BELGIQUE, OUEST/SUD-OUEST.

Hôtel Jourdan : LUXEMBOURG.

Hôtel du Faisan: SUISSE, SUD/EST.

Hôtel Lamiges: PARIS.

Hôtel Terminus: NORD/AFRICAINS, NORD/EST/CENTRE.

Hôtel Jeanne d'Arc : HOLLANDE,ESPAGNE.

Hôtel Moderne : ITALIE

Kms

0

26

46

 

 

55

63

67

70

80

83

101

104

110

115

123

130

139

143

152

168

175

 

Horaires

9h40

10h27

11h04

 

 

11h26

11h35

11h42

11h48

12h06

12h12

12h45

12h50

13h02

13h11

13h27

13h41

13h59

14h07

14h23

14h53

15h08

 

 

HAUTE-VIENNE

Chalus

Sereilhac (CV)

Aixe

D20 Mas des Landes

D79-D20 A St Martial

Bellegarde

Carrefour D20-D35

Carrefour D35-N147

Limoges (Stade Municipal)

 

Kms

181

196

203

206

211

214

217

224

228

Horaires

15h16

15h41

15h52

15h58

16h06

16h11

16h16

16h28

16h34

Arrivée sur la piste en cendrée du Stade municipal où les coureurs auront la distance (180 m.) plus un tour (400 m.) à couvrir. Les temps sont pris à l'entrée du Stade.

78 partants sur 124 engagés se trouvent sur la ligne de départ de cette 20ème étape du Tour longue de 228 kms. Le départ réel est donné après un défilé à travers les rues de Bordeaux, fêtant son dernier représentant, le champion de France indépendant, Tino Sabbadini.

Dès la côte des quatre pavillons, les italiens se portent en téte du peloton avec l'intention de contrôler la course. Lauredi tente de s'échapper mais n'insiste pas ayant dans sa roue l'Italien Milano.

Rémy lui aussi tente sa chance. Milano, toujours lui, le suit comme son ombre. Et voila que Tesseire vient à la rescousse du Marseillais entrainant avec lui Corrieri. 2 français contre deux italiens, l'échappée se poursuit sans conviction.

Le quatuor en action avec surtout les français TEISSEIRE et REMY à l'ouvrage

A Arveyres, ils ont 50" d'avance sur le peloton.

A Libourne, un passage à niveau fermé jette le trouble et les fuyards sont rejoints à la sortie de la ville.

Photo de gauche:

Luciano Pezzi, équipe d'Italie, escalade le passage à niveau accompagné du belge Godaert (64) et du français Renaud (78)

 

Photo de droite: Pezzi récupère sa bicyclette afin de repartir

 

les champions rencontrent aussi des difficultés en l'occurence Fausto Coppi, le maillot jaune, et Jean Robic, leader de l'équipe de France. 

 

Photo du bas: André Bernard, régional de l'étape franchit cet obstacle accompagné du belge Decock.

 

 

 

 

 

Antonin Rolland essaie à son tour de partir mais il a lui aussi dans sa roue l'Italien de service. Cette fois c'est Grippa.

Les démarrages se succèdent et c'est le coureur Paul Giguet de la formation du Sud-Est qui en profite et empoche la prime et s'arrête sur la ligne pour en demander le montant.  

Trois kilomètres avant Menesplet, Robic prend le pouls de ses adversaires. Cette fois, ce ne sont plus les grégariis qui se déplacent, mais Coppi et Ockers eux-mêmes. Et, tranquillement, Robic reintègre dans le peloton.

En traversant Montpont (68e km.), Bernard s'échappe et prend 300 mètres d'avance. Ses coéquipiers prennent la tête du peloton pour casser l'allure des poursuivants mais il n'insiste pas recevant l'aide de personne.

A Mussidan, un nouveau passage à niveau sème le désordre, obligeant le peloton à se faufiler par le portillon ou à passer sous la barrière.

A Sourzac, Giguet empoche de nouveau la prime.

A Périgueux (contrôle de ravitaillement), les Italiens passent en tête du peloton groupé roulant à faible allure. L'apathie régnant permet à tout le peloton de se reconstituer et particulèrement les malchanceux du jour comme Bresci, Franchi , Bartali, Van Ende et Bernard Gauthier ainsi que les blessés comme l'équipe des Pays Bas portant tous des pansements sauf Nolten.

A Négrondes (143e km.), où une prime de 4.000 francs est annoncée, Giguet, pour la troisième fois de la journée, va la chercher et l'empoche. Profitant de ce démarrage, Decaux, Magni, Van Est et le rapide Pezzuli  s'extraient du peloton pour rejoindre Giguet.

But et Club

Photo de gauche:

Fiorenzo Magni, pansement au menton, entraine le groupe d'échappées, composé de Pezzuli, Giguet, Van Est et Decaux.

 

Photo du bas:

Magni, Pezzuli, Van Est, Decaux et Giguet

 

Les échappés rencontrent des difficultés à creuser l'écart avec le peloton malgré la bienveillance de l'équipe d'Italie, favorisant Fiorenzo Magni.

A La Coquille, le peloton est à 40 secondes.

A Firbeix, Adolphe Pezzuli, pris de crampes, est laché.

Le parisien Jacky Renaud sort à son tour du peloton et rejoint à son tour les échappés avant Chalus. L'écart          

échappés-peloton oscille entre 30" et 50";

Magni, sentant le peloton revenir, décide d'abandonner l'échappée.

Giguet, Van Est et Decaux forcent une nouvelle fois et creusent un nouveau trou.

Deux kilomètres après Chalus, Giguet est absorbé par le peloton suite à une crevaison (photo ci-joint).  

But et Club

A 35 km. de l'arrivée autour de Séreilhac, Vivier parvient à faire la jonction avec les échappés. L'échappée est dorénavant constitué des deux parisiens, Georges Decaux, Jacky Renaud, du hollandais Win Van Est et du pensionnaire de l'équipe Ouest-Sud-Ouest, le régional Jacques Vivier. Ces 4 hommes augmentent leur avance et la portent à 3'.

Jacques Vivier dans la roue de Van Est suivi par Renaud et Decaux. 

A Bellegarde, les quatre échappés ont 2' sur Geminiani et Marinelli et 2' 10" sur le peloton. Geminiani, avec sa hargne habituelle ne manque pas de secouer le peloton, controlé par les italiens Carrea et Pezzi.

But et Club

Jacques Vivier mène devant Van Est et Decaux, Renaud étant masqué.

Jacques Vivier vient de s'échapper.

Dans une petite côte avant l'arrivée, la cote du Moulin Rabaud aux abords du stade municipal Vivier réussit à se détacher et, termine seul sur la Piste en cendrée avec 6'' d'avance sur ses 3 compagnons d'échappés, la seconde place revenant à Van Est. La cinquième place revient au nord-africain Ahmed Kebaili, se détachant au même endroit que le vainqueur du jour.

Jean Robic secoue le peloton sous l'étroite surveillance de Fausto Coppi.

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But et Club

But et Club

Jacques Vivier passe la ligne d'arrivée en exprimant totalement sa joie immense.

 

Il se rafraichit avec le traditionnel 1/4 de Perrier.

 

Le vainqueur avec sa gerbe de fleur et bien entouré.

Classement de l'étape

1. VIVIER (Ouest-Sud-Ouest) 6 h. 32' 48": 2. Van Est (Hol) 6 h 37' 54". 3. Decaux (Paris), in. 1., 4. Renaud (Paris). m. t.; 5. Kebaili. 6 h. 35' 41", 6. Ockers, 6 h 35' 49"; 7. Goldschmidt; 8. Faanhof: 9. .Rosseel; 10. Massip; 11 Weilenmann; 12. Nolten; 13. ex aequo, Telotte, de Hertog, Baroni, Crippa. Sabbadini, BERNARD, Teisseire, Deledda, Wagtmans, Bresci, Diggelmann, Van Breenen, Coppi, Robic, Giguet, Pezzi, Voorting, Dekkers, Rocks, Zelasco, Bauvin, Gelabert. Marinelli, Delahaye, Neyt, Scardin, Rolland. Fernandez, Bartali, Lauredi, Franchi, Close, de Gribaldy, Goedert, Magni, Decock, Vitetta, Mallejac. Van Ende, Serra, Le Guilly, Bonnaventure, Quentin, Mirando. Dolto. Pardoen, Carrea, Milano, Rémy, Bianchi, Martini, Ruiz, Laranchi, tous méme temps que Ockers; 67. Bertaina. 6 h. 36' 35"; 68 Rossinelli; 69. Corrieri; 70. Gauthier. tous m.temps: 71. Spuhler. 6 h. 42' 41" ; 72. Rotta 73 Lazarides, tous m. temps.: 74. Pezzulli, 6 h. 44' 50"; 75. Trobat, 6 h. 45' 8"; 76. Gil, m. t.; 77. Soler, 6 h. 59' 44"; 78. Paret, m, t

Classement Général

1. Coppi (It), 129 h. 9' 20"• 2. Ockers (Bel) à 27' 1"; 3. Robic (Pr.), à 30' 37"; 4. Ruiz (Esp.). à 30' 49"•, 5. Bartali (It.). à 32' 49": 6. Close (Belg.), à 32' 55"; 7. Dotto (Fr.), à 37' 26"; 8. Magni, à 37' 37"; 9. De Hertog (Belg.), à 48' 33"; 10. Carrea (It.), à 49' 43"; 11. Gelabert. 130 h. 2' 1"; 12. Geminiani, 130 h. 8' 3'7"; 13. Weilenmann. 130 h. 10' 4"; 14. Van Ende 130 h, 19' 51"; 15. Nolten, 130 h. 34' 52"; 16. Lauredi, 130 n. 46' 14";. 17. Van Est, 130 h. 47' 47"; 18. Goldschmidt, 130 h. 48' 6"; 19. Zelasco, 130 h. 57' 31''; 20. Voorting. 130 h. 59' 25"; 21. Vitetta. 131 h. 2' 24"; 22. Serra, 131 h. 5' 9"; 23. Rolland. 131 h. 8' 58"'' 24. Wagtmans. 131 h. 11' 30"; 25. Deledda, 131 h. 14' 8(;' 26. Le Guilly, 131 h. 17' 32"; 27. Rosseel, 131 h. 22' 53"; 28. Franchi. 1.11, h. 26' 28"; 29. Neyt, 131 h. 35' 45' Lazarides. 131 h. 36' 15": 31. Massip. 36. 29"; 32. Marinelli, 131 h. 30' 2836' 33. Rémy, 131 h. 41' 3"; 34. Mallejac. 131 h. 42' 47": 35. Quentin, 131 h. 43' 26"; 36. Decock, 131 h.43' 53"; 37. Kebaili. 131 h. 46' 12"; 38. Bauvin, 131 h, 46' 16"; 39. Trobat. 131 h. 47' 5"; 40. Decaux, 131 h. 47' 17"; 41. Renaud, 131 h. 49' 27"; 42. Baroni, 131 h. 50' 38"; 43. VIVIER, 131 h. 51' 7"; 44, Pezzi, 131 h. 52' 26"; 45. Bianchi, 131 h. 63' 25"; 46. Gil, 131 h, 55' 49"; 47. Telotte, 131 h. 57' 7"; 48. Corrieri. 131 h. 58' 8"; 49. De Gribaldy, 132 h. 56' ; 50. Diggelmann, 132 h. 10' 16"; 51. Rocks, 132 h. 15' 7"; 52. Lafranchi, 132 h. 19' 30"; 53. Teisseire. 132 h. 19' 38"; 54. Fernandez. 132 h. 20' 41"; 55. Milano. 132 h. 21' 40"; 56. Rossinelli, 132 h. 24' 4"; 57. Pardoen, 132 h. 27' 21" 58. Goedert, 132 h. 28' 58"; 59. Martini. 132 h. 34' 5"; 60. Dekkers, 132 h. 34' 28"; 61. Gauthier, 132 h. 36' 9"; 62. Crippa, 132 h. 42' 49'; 63. Olguet. 132 h. 94' 7"; 64. Bresci, 122 h. 44' 35"; 65. Bertaina, 132 h 46' 16"; 66. Mirando, 132 h, 49' 37"; 67. Bonnaventure, 132 h. 57' 28"; 68. Van Breenen, 132 h. 59' 1"; 69. Rotta., 133 h. 1' 30"; 70. Sabbadini. 133 h. 3' 30"; 71. Pez-zulli. 133 h. 19' 54"; 72. Spuhler. 133 h. 28' 18"; 73. Scardin, 133 h. 61' 13"; 74. Delahaye, 133 h. 51' 45"; 75. BERNARD, 134 h. 2' 21"; 76. Faanhof. 134 h. 7' 36"; 77. Paret. 135 h. 49' 8"; 78. Soler, 135 h. 53' 38".

Réactions

Jacques Vivier: "je vous avais dit à Bordeaux que j'avais manqué le coche mais que je pensais réussir à Limoges. J'ai tenu parole et ça n'a pas été tout seul mais je me sentais survolté. Et ce tour d'honneur avec Fausto Coppi, le grand bonhomme du cyclisme international, est une de mes plus belles satisfactions de ma jeune carrière".

 

André Bernard, souriant: "C'est vraiment un doping de se sentir soutenu et encouragé par toute cette foule. La fatigue s'efface du coup. J'ai fait mon premier tour d'honneur. J'aurais préféré le faire dans d'autres conditions. mais c'est tout de même réconfortant et je reconnais que j'y prendrais goût. J'aurais bien voulu terminer ici à une meilleure place, mais croyez-moi, les grands sont, sans doute, des seigneurs mais ils ne nous font pas de cadeaux. Pourtant Coppi, qui ne m'avait jamais adressé la parole jusqu'à aujourd'hui, est un bien chic type. Alors que j'attaquais après l'hippodrome, il m'a dit : « Allez ! va-t'en », en faisant comprendre à Marinelli de me laisser faire  parce que j'étais chez moi. Hélas ! Goldschmidt est venu me chercher en ramenant tout le monde. Enfin, j'espère maintenant terminer ce Tour et nous verrons pour les autres". 

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André Bernard et Jacques Vivier discutent aprés la victoire de ce dernier.

Le temps des récompenses pour nos 2 régionaux

Vainqueur de l'étape

Jacques Vivier, fils de tailleur, est né en Dordogne et effectue ses débuts cyclistes en 1949 au détour d'une fête patronale.

En 1950, il devient champion du Limousin sous les couleurs du CA RIBERAC et commence à se construire avec ses complices de club Marius DUTEIL et Michel BRUN une réputation régionale en signant plus de 20 victoires.

En 1951, il remporte la 1ère édition de la Route de France en se mesurant à un peloton amateur international et empoche pendant son service militaire, le titre de champion de France militaire.

En 1952, il devient professionnel et se révèle dans l'épreuve Paris-Cote d'Azur, en passant en tête au sommet des cols du Castillon et de Braun. Avant de triompher à Limoges, il s'est montré à son avantage en participant à des échappées du coté de Brest, Namur et Aix en Provence, laissant espérer pour l'avenir des jours encore meilleurs.

Jacques Vivier est un garçon simple, sympathique, d'un naturel enjoué. Il est très attaché à sa région, pratiquant le pêche à la truite sur les rives de la Belle et à sa famille, composée de 2 sœurs, Marie-Louise et Réjane et d'un frère, Christian, prêt à marcher sur ses traces.

VIVIER Jacques

Né le 09.10.1930 à Mareuil-sur-Delle

1951

Vainqueur de la Route de France

Vainqueur de la 2e étape de la Route de France

Vainqueur du Circuit du Cantal

1952 (Royal-Fabric)

Vainqueur du Grand Prix du Courrier de l'Ouest

Vainqueur du Grand Prix Malaury à Tarbes

Vainqueur de la 20e étape du Tour de France

Vainqueur de la 2e étape clm du Grand Prix du Courrier de l'Ouest

 2e de la 16e étape du Tour de France

49e du Tour de France

1953 (Royal-Fabric)

Vainqueur de la lere étape du Grand Prix Cap-Breton-Hossegor

2e du Bol d'Or des Monedières

1954 (Gitane-Hutchinson)  

Vainqueur du Grand Prix d'Argentat

Vainqueur du Prix d'Eymoutiers

Vainqueur du Prix A.Dony à Limoges

Vainqueur du Prix de Felletin

Vainqueur du Circuit de Macau

Vainqueur de la 7e étape du Tour de France

40e du Tour de France 57e de Paris-Roubaix

1955 (Gitane-Hutchinson)

1956 (Royal-Fabric)

3e du Tour de l'Ariège

1957 (Royal-Fabric)

Mention spéciale

Miroir des sports

André Moise BERNARD est né le 29 aout 1930 à Mézières sur Issoire.

En 1952, il remporte la Route de France en s'imposant sur des coureurs tels que Jan NOLTEN ou Jean ADRIANSSENS. Il enchaine dans la foulée le Tour de France en terminant à la 6ème place dans la 1ère étape. En dépit des promesses entrevues lors de sa victoire à la Route de France, André Bernard regagne le peloton régional en y effectuant une carrière honorable.

Miroir des sports

Echos du tour

A partir de 21h, Place de l’Hôtel de Ville, grand spectacle radiophonique RICARD, présenté par la vedette de cinéma Robert BERRI avec la présence en tête d’affiche de l’ajaccien TINO ROSSI, accompagné d’ANNIE CORDY  (accompagne Georges GUETARY et BOURVIL dans l’opérette La Route fleurie),  l’acteur chanteur à l’humeur méridional DARCELYS ( "une partie de pétanque"), l’accordéoniste EMILE PRUDHOMME et du célèbre orchestre de SERGE BESSIERE.

La foule des grands jours a répondue présent au stade municipal pour encourager nos deux régionaux, Jacques VIVIER et André BERNARD, tous deux âgés de 22 ans et surtout l’homme bicyclette FAUSTO COPPI, déjà certain de remporter ce tour mémorable malgré l’absence de nos deux vedettes nationales Louison BOBET et APO LAZARIDES.

Bien avant que le festival de St Just le Martel existe, les caricaturistes de tout poil était déjà à l'affût pour croquer nos vedettes du cyclisme.

Jacques VIVIER  fut encouragé tout au long de la route et surtout à partir de PERIGUEUX, lui le natif de la Dordogne et ces encouragements connurent leur apothéose au Stade Municipal par les applaudissements frénétiques d’une foule de plus de 10000 personnes.

 

Nos deux régionaux furent félicités par notre très sportif député de la Haute-Vienne Alphone DENIS.

 

Jean ROBIC était particulièrement mécontent à l’arrivée estimant que l’équipe de France aurait dû tout faire pour l’emporter à Limoges après avoir rattrapé MAGNI. Il estime aussi que Fausto COPPI lui met des bâtons dans les roues dans sa lutte pour la deuxième place au  général avec le belge Stan OCKERS.

 

D’après FRANCIS PELISSIER, directeur sportif des cycles LA PERLE, FAUSTO COPPI est le maitre incontesté du peloton et un grand seigneur en favorisant l’échappée et la victoire sur ses terres d’un jeune bien méritant.

Gagner une étape et s'offrir un tour d'honneur au Stade Municipal avec un des plus grands, sinon le plus grand, de tous les temps, le campionissimo Fausto Coppi.

But et Club

Une victoire n'a jamais suscité autant d'engouement pour nos reporters photographes à l'affût des moindres faits et gestes de nos champions locaux jusque dans leur propre intimité. Devons-nous nous en plaindre?

André Bernard controle la qualité du cuissard en compagnie de son directeur sportif, Léon Le Calvez

Jacques Vivier tout sourire dans un bain réparateur des efforts consentis.

Nos deux champions en compagnie d'Henri Dexet, resposable des sports du quotidien L'echo du Centre.

 Miroir sprint

But et Club

But et Club

 Miroir sprint

But et Club

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 Miroir sprint

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But et Club

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But et Club

But et Club

Miroir Sprint

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